A mes chers visiteurs
Vous êtes de plus en plus nombreux et je vous en suis gré. Si parmi vous certains aimeraient communiquer relativement à mes ouvrages, voici mon adresse mail.
georges.fayad@hotmail.fr
Je suis à votre écoute.
Amitiés.
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Mes meilleurs vœux à tous mes lecteurs et surtout toute ma gratitude. Un auteur n'existe que par ses lecteurs et chacun d'entre vous est un honneur. Vous êtes beaucoup plus puissants que vous ne le croyez et jouez le contrepoids correctif face aux médias influençables et influencés, et face aux grandes maisons d'éditions asservies par la priorité de vendre à tout prix.
Merci encore pour vos nombreuses visites et pour l'intérêt que vous prêtez à mes idées et à mes livres.
Amitiés.
Les dogmes politiques, philosophiques, religieux, semblent avoir tous échoué dans leurs tentatives de régir ce monde hostile et de plus en plus chaotique. La guerre et les conflits sont installés un peu partout sur tous les continents. Lassé, l'esprit libre se demande où se trouverait la clef qui ouvrirait sur un monde meilleur. L'esprit libre n'a rien trouvé de mieux qu'un mot simple, à première vue simpliste mais qu'il assume pleinement, le sentiment de fraternité. La fraternité est un ressentiment intime qui ne cherche pas à s'imposer ou à s'étendre, qui ne souffre pas de mise à l'écart, qui rassemble et partage sans jamais avoir la moindre prétention dogmatique. Seule une véritable fraternité profondément ressentie abolirait les misères du monde.
Amitiés.
Pour y aller cliquez sur ACCUEIL GEORGES FAYAD, puis cliquez sur l'image qui apparaît. Bonne visite.
Chers amis, si vous désirez visiter mon site littéraire en voici le lien.
georgesfayad.wixsite.com/livres
Merci pour votre attention.
Moscou déclare que sur le champ de bataille la Russie est invincible. Washington réplique que l'Ukraine ne peut pas perdre cette guerre. Voilà qu'on nous annonce une guerre toute particulière sans vainqueur et sans vaincu..... Absurdité ou détermination suicidaire? Samson aurait-il réintégré le temple qui s'écroulera à la fois sur lui-même et sur ses ennemis ?
Espérons que les chefs d'état soient de bons joueurs de poker.........
Chers Amis,
Ma maison d'édition quitte Clamecy pour Courbevoie. Pour cela, vous pouvez acquérir mes livres en vous adressant à mon éditeur dont voici l'adresse Mail
rolletthierry@neuf.fr
Sinon, toujours sur le site Amazone livres.
Amitiés.
Philippe de Belgique, roi des Belges, s"excuse auprès de la République démocratique du Congo. De quoi donc? "Jacqueline ou les gènes assassins" répondra à toutes vos questions.
Disponible aux éditions du Masque d'Or, Tel: 03 45 80 90 99
Disponible sur Amazone.
LA PLUS SECRETE MEMOIRE DES HOMMES
De Mohamed Mbougar Sarr
Prix Goncourt
Ce livre d'une originalité peu commune se distingue par la mise en abyme d'un autre livre des plus mystérieux, « Le labyrinthe de l'inhumain ».
Attaché au Coran et à sa culture autochtone, Ousseynou Khoumakh est une figure mystique de son village. Craint et respecté, il a le pouvoir de la voyance et de la guérison qu'il met au service de tous.
Son frère Assan Khoumakh, est à l'inverse ouvert à la modernité et au monde occidental, de par les études brillantes qui lui sont dispensées par l'école des missionnaires catholiques de la colonie, en l'occurrence le Sénégal.
Mossane, aimée par les deux frères finit par choisir Assan, et de cette union est conçu l'enfant qu'elle porte dans son ventre, le futur auteur du « Labirinthe de l'inhumain », Madag Elimane.
1914 annonce la première guerre mondiale. Admirateur de la France et de l'occident, il n'est pas étonnant de voir Assan s'engager dans les troupes des Tirailleurs Sénégalais et rejoindre le front duquel il ne reviendra jamais, abandonnant femme et future progéniture à la bienveillance de son frère.
Madag Eliman est donc élevé au Sénégal par son oncle, Ousseynou Koumakh, qui lui dispense la culture locale traditionnelle, tout en ne lui interdisant pas l'école des missionnaires, celle-là même qui avait « perdu » son propre père, le prédisposant à l'amour de la France, et donc à sa guerre.
Qui est donc Eliman ? Eliman est le produit mixte de sa culture autochtone et de la culture occidentale. Brillant, il est remarqué par les prêtres enseignants qui, moyennant une bourse, l'envoient poursuivre ses études à Paris. Avant leur terme ils les arrête, voulant devenir écrivain. A cette époque là, il était presque impensable qu'un Noir puisse écrire. Plusieurs années plus tard, évoquant cette période coloniale et les Noirs qui tentaient de le faire, un écrivain congolais, Musimbwa, dira ceci : « …..mais elle sème aussi en eux- et c'est sa réussite la plus diabolique- le désir de devenir ce qui les détruit. ».
Donc Eliman va devenir ce qui le détruira. Il écrit « Le labyrinthe de l'inhumain ». Ce livre évoque un roi sanguinaire prêt à tout pour acquérir gloire et pouvoirs. Une prophétie les lui accorde à condition qu'il brûle tous les Anciens de son village et qu'il répande leur cendre aux alentours. C'est ce qu'il fit. Une forêt luxuriante y poussa alors, lui offrant tous les fruits de sa générosité. Sauf que, s'y promenant satisfait, le roi est alors interpellé par chaque arbre de cette forêt funeste, interrogeant sa conscience......
Plus symbolique et plus mystérieux que ce livre, difficile à concevoir. Pour Thérèse Jacob, éditrice du livre avec son mari Charles Ellenstein, une règle s'impose : « En littérature, être compris est rare, et pour être un vrai écrivain il faut tout faire pour ne l'être jamais totalement : C'est le réservoir de liberté de l'écrivain. ».
DIEGANE, sujet important du livre, est un écrivain contemporain de la diaspora sénégalaise à Paris. Dès son âge, il avait entendu parler du « Labyrinthe de l'inhumain ». Depuis ce jour il cherche à l'acquérir alors qu'il n'y eut qu'une seule édition en 1938 et que, face aux critiques de l'époque, la maison d'édition Gemini dut déposer le bilan et fermer ses portes. Une certaine écrivaine de cette diaspora sénégalaise, Siga D, finira par lui donner le Graal. En le lui remettant elle lui dit, « Je t'envie mais je te plains aussi. Je t'envie signifie : Tu vas descendre un escalier dont les marches s'enfoncent dans les régions les plus profondes de ton humanité. Je te plains signifie : A proximité du secret l'escalier se perdra dans l'ombre et tu seras seul, privé du désir de remonter car il t'aura été montré la vanité de la surface, et incapable de descendre car la nuit aura enseveli les marches vers la révélation. »
Et en effet, à la lecture de ce livre, Diegane, comme tous ceux qui l'avaient lu, est bouleversé, chamboulé, charmé, envoûté. C'est un livre dont on tombe malade.....Obsédant, promettant une suite qui n'y ait pas, une suite qui harcèle l'esprit...A partir de ce moment là, Diegane n'a plus qu'une idée en tête, aller à la recherche de son auteur c'est à dire Elimane, cet homme qui comme son père avait disparu depuis longtemps, l'un pendant la guerre et l'autre après les dégâts irréparables causés par certaines critiques littéraires dont voici quelques spécimens .
Auguste-Raymond Lamiel- « Sous l'horreur apparente que l'ouvrage décrit, se trouve en réalité une profonde humanité. ». Il le qualifie de Rimbaud nègre.
Edouard Vigiert d'Azenac- « …..toutes ces pages sans grâce montrent que la civilisation n'a pas encore pénétré les veines de ces négrillons. ».
Albert Maximin- « Pillages littéraires. Phrases d'auteurs européens, américains, orientaux, du passé ou du présent. Fragments de livres mis bout à bout, mêlés à sa propre prose, tout en gardant le texte compréhensible. ».
Du Rimbaud nègre au plagiaire, il y avait de quoi ulcérer tout écrivain, fusse-t-il noir, blanc, ou jaune!! Eliman a donc fuit le milieu littéraire parisien pour parcourir le Nord-Est de la France, une partie de l'Europe, puis l'Amérique latine dans son ensemble. Cherchait-il les traces de son père disparu pendant la guerre ? Etait-il à la recherche de quelqu'un d'autre ? Par plusieurs témoignages, la triste réalité sociale et politique des pays parcourus nous est relatée, y compris celle de l'Afrique et de ses guerres fratricides.
Partant de ce déplorable constat,Diegane, toujours à la recherche de son auteur idole, conclut que la littérature, tout comme le poète, doit rester au-dessus de la mêlée. Elle doit se suffire à elle même, disséquant le plus profond du ressentiment humain, et surtout ne jamais se cantonner à simplement relater les faits....
La symbolique du « Labyrinthe de l'inhumain » nous est suggérée à la fin du livre, laissant à chacun la liberté d'y voir la sienne....
Voici donc la mienne, et que l'auteur du livre me pardonne si à ces yeux, elle venait à paraître hérétique. Le roi n'est autre que l'empire colonial qui, par la guerre, « brûle » ses hommes, afin de construire sur leur « cendre » sa victoire et sa gloire. Un écrivain comme Eliman ne pouvait pas être plagiaire si son plagiat n'était pas une autre énigme, voulue et construite par lui même : Tout comme l'armée de l'empire colonial était hétéroclite, (Tirailleurs), « Le labyrinthe de l'inhumain » devait être construit par des textes également hétéroclites, donc empruntés.
Mohamed Mbougar Sarr est un très grand écrivain. Dans son livre tout y est mais rien n'est dit. Toute mon admiration pour son style, la facilité avec laquelle il parcourt le temps et l'espace, pour la richesse de son vocabulaire, et par-dessus tout, pour son analyse chirurgicale des ressentiments humains.
Georges Fayad.